Masques barrières Bis

11 avril 2020

Dans mon dernier post, je vous montrais mes premiers masques, avec une forme coque, en vous disant que ce modèle était à présent déconseillé. Je vous parlais également la nouvelle dénomination des masques à usage non sanitaire (UNS) et de la sortie du guide de l'AFNOR pour la réalisation de masques barrières, y compris artisanale pour les couturières amateures comme nous.

Mon précédent article

Guide AFNOR

A présent, plus de doute : Oui, les masques en tissu sont utiles contre la diffusion du Coronavirus, dans une certaine mesure, et s'ils sont bien utilisés, car ils participent à :

- retenir les goutelettes lorsqu'on éternue ou postillonne,

- empêcher les goutelettes des autres d'atteindre notre sphère ORL,

- renforcer la barrière main-bouche (et main-nez aussi...)

Mais il me restait encore pas mal de questions : quel modèle? avec quels tissus? avec ou sans filtre? avec ou sans barrette nasale? quel système d'attaches? quel type de finitions?

😵

(Je rappelle que je n'ai pas de compétences spéciales liées à la fabrication de masques. Cet article est le fruit de mes recherches avec sources officielles et bloggosphère couture, associées à mes avis tous personnels)

>> Pour une lecture plus rapide, vous pouvez passer les passages en gris.

>> Pour aller à l'essentiel, voir le "RÉCAP" en rose en bas.

1/ Quel modèle ?

Le guide AFNOR en propose 2 : bec de canard (à gauche) et à plis (à droite) :

>> J'ai opté pour le modèle à pli de l'AFNOR (que je mets au singulier, car il n'a qu'1 seul pli plat), pour plusieurs raisons :

- le patron est simple : un rectangle ! Donc on peut optimiser la découpe dans des grands coupons, et pas besoin de patron papier, une simple régle suffit (voir image ci-dessous).

- il est facile et rapide d'exécution, et quand on veut faire une certaine quantité de masques, ça a son importance ! Je précisais "1 seul pli plat" plus haut, pour le distinguer du modèle "3 plis", dont le patron est aussi un rectangle, mais qui est plus long et minutieux à réaliser.

- il est bien couvrant, donc une plus grande zone est couverte des postillons extérieurs potentiels et en cas de contact main-nez ou main-bouche.

- il plaque bien, gage de son étanchéité : l'air inspiré et expiré passe bien à travers les couches de tissu qui font office de filtre, et non pas par les espaces libres (sur les côtés, sous le menton, en haut du nez).

2/ Quels tissus ?

Le guide AFNOR donne une liste de matériaux conformes, selon des contrôles effectués sur 1- la perméabilité à l'air (respirabilité) et 2- la protection aux projections (postillons). La seule combinaison conforme, réalisable avec du matériel non industriel de ce tableau est la n°6 : 2 couches de popeline 120 fils en coton, pour le modèle à plis uniquement. Ben on est bien avancés avec ça...

Mais ce sont surtout les recommandations pour la confection artisanale qu'il faut retenir :

Je vous invite également à lire cet article de l'Atelier des Gourdes, bloggueuse couture. Pourquoi elle? Parce qu'elle est en lien avec l'AFNOR et relaie leurs conseils pour la couture de masques à la maison (et qu'elle a fait un super tuto dont je vous parle plus bas). Et voici son conseil, avec l'aval de l'AFNOR :

>> 2 couches - tissu 100% coton - trame serrée - épaisseur moyenne

Cependant, les choses évoluant sans cesse, et le guide AFNOR étant encore à sa version 01, vous trouverez ici un tableau régulièrement mis à jour des tests effectués en laboratoire par la DGA (Direction Générale des Armements). Il s'agit d'une base de donnée diffusée par l'IFTH (Institut Français du Textile et de l’Habillement), qui évalue la conformité des associations de matières (respirabilité et protection aux projections), pour la catégorie 1 et 2 des masques UNS.

Petit rappel : Les masques à Usage Non Sanitaire (UNS) sont classés en 2 catégories :

Catégorie 1- Filtration de 90 et 95 % des postillons : Pour les professionnels en contact avec le public (hors personnel de santé) : caissières, policiers, etc.

Catégorie 2- Filtration de 70 à 90% des postillons : Masques à visée collective pour protéger l'ensemble d'un groupe portant ces masques. Peuvent être utilisés pour les sorties autorisées dans le contexte du confinement (les détails ici)

J'ai vu la 1ère version de la base de données de l'IFTH, puis les 2 mises à jour. J'avais repéré plusieurs associations de matières simples (notamment 2 épaisseurs de coton en 145 ou 150g/m², base CHU avec coton/ouatine/coton), mais elles ont été supprimées avec les mises à jour. Je ne comprends pas bien puisque la liste est censée s'étoffer au fil des tests réalisés... Si j'ai des infos je vous tiendrai au courant.

EDIT du 21/04/20 : Je viens de trouver des infos sur le blog de L'Atelier d'Isoline : "Après échanges avec une des sociétés en lien avec la DGA, il m’a été précisé qu’elle (la ligne qui l'intéressait dans le tabelau) avait été supprimé car il n’avait pas les caractéristiques de ce tissu en coton… Cela montre bien la complexité de la lecture d’un tel tableau et l’interprétation à donner à ces tests."

Personnellement, je n'ai utilisé que du tissu chaîne et trame 100% coton, comme recommandé par l'Atelier des Gourdes. En 2 épaisseurs pour les particuliers allant faire leurs courses et en 3 épaisseurs pour les professionnels. C'est un choix personnel car je n'étais pas sûre que la trame de mes tissus soient assez serrée pour 2 couches seulement. Mais je vous renvoie encore à l'Atelier des Gourdes qui, dans sa dernière mise à jour, n'avait pas de confirmation de l'AFNOR que 3 couches valent mieux que 2.

Mes astuces :

J'ai utilisé des draps housses de récup avec une trame bien serrée et très doux au toucher après pas mal de lavages. Nickel l'intérieur du masque en contact avec le visage. Dans un drap housse pour un lit 1 personne, j'ai pu faire 51 carrés. Dans des taies d'oreiller de 60x60cm ça rentre pile poil : 9 carrés sur chaque face.

3/ Avec filtre ?

Vous êtes plutôt quoi : avec ou sans filtre? Si vous avez lu l'article de Couture et Paillettes, vous devez certainement être tenté. Franchement, j'étais prête à modifier le patron du masque à pli pour pouvoir ajouter un insert, la solution paraissait tellement belle. Et puis j'ai lu Anne de l'Atelier des Gourdes qui, je vous le rappelle, est en lien avec l'AFNOR :

"Des labos travaillent d’arrache pied à mettre à jour encore et encore la liste du matériel jusqu’à trouver une combinaison de couches qui protègera un maximum et qui sera réalisable à la maison. Selon les résultats, on évoluera peut-être vers un masque à filtre, mais tant qu’on ne sait pas quel filtre domestique mettre, on ne s’emballe pas (et on ne met pas un filtre d’aspirateur qui représente un risque toxique sur l’air inhalé !) Acceptons d’avancer ensemble vers un monde masqués … mais avec précautions ! Ne confondons pas vitesse et précipitation." "(...) tant que le feu vert n’est pas donné par l’AFNOR, alors il faudra se contenter de ce que nous savons à ce jour (et cela évoluera bien sur)."

>> Pour le moment, le filtre n'est pas conseillé.

4/ Avec barrette nasale ?

Dans le guide AFNOR, la barrette n'est pas spécialement recommandée, elle est juste évoquée : "pincer la barrette nasale (si existante) avec les 2 mains pour l'ajuster au niveau du nez".

Une foire aux questions a récemment été mise en ligne et voici la réponse de l'AFNOR : "Cette question est revenue à plusieurs reprises. Elle est soumise à nos experts. Il convient d’être vigilant à plusieurs points : la barrette doit être protégée afin de ne pas risquer un contact avec le porteur. Le matériau doit supporter le cycle de lavage (cycle coton à 60 °C). Nous avons soumis cette problématique à nos experts et espérons être en mesure de délivrer plus de précisions sur le site et dans une version amendée d’AFNOR Spec."

D'un autre côté, je rappelle que l'avis de l'ANSM indique que le masque barrière "doit pouvoir être ajusté étroitement sur le nez, la bouche et le menton de la personne qui le porte pour permettre une étanchéité parfaite sur les côtés".

Selon moi, la barrette nasale est vraiment utile pour l'étanchéité du masque, et vous vous en rendrez facilement compte si vous portez des lunettes : faites le test avec et sans. Avec, vous aurez moins de burée sur vos lunettes, signe que l'air expiré s'échappe sur le haut du masque au lieu de passer à travers le tissu.

Dans son tuto vidéo, l'Atelier des Gourdes utilise un lien métallique pour fermer les sacs congélation, qu'elle enferme dans une couture. Personnellement, cela me pose 2 soucis : je ne trouve pas ces liens assez rigides (même s'ils sont doublés/triplés) et je ne suis pas sûre qu'ils supportent bien la machine à laver et le sèche-linge.

>> Mon choix : une barrette nasale amovible.

J'ai gardé le système de boutonnière de Couture et Paillettes, déjà utilisé sur mes précédents masques et qui me convient bien. J'y insère un lien de paquet de pain de mie ou de pâtes, qui tient bien en forme (j'ai vu aussi "lien plastique armé" et "fil chenille"). Je ne crée pas de gouttière exprès, la boutonnière permet simplement au lien de se glisser dans le rabat de la couture du haut du masque. J'ai juste décalé le pli de 0.5cm vers le bas pour que le rabat du haut soit suffisant pour y insérer le lien (8mm), sans rajouter une épaisseur (on passe de 2.5cm en haut et en bas, à 2cm en bas et 3cm en haut). Pour gagner du temps, je n'ai pas fermé la gouttière sur les cotés (le lien n'est pas censé bouger s'il est plié à la forme du nez).

Je retire donc le lien métallique avant de laver le masque. Je lave le lien avec du savon en même temps que mes mains. Et je le replace juste avant la prochaine utilisation du masque. Je n'ai vu aucune contre-indication à cette pratique pour le moment.

5/ Quel système d'attaches ?

Voilà ce que dit le guide AFNOR : "Le jeu de brides doit être conçu de telle façon que le masque barrière puisse être mis et enlevé facilement. Il doit être suffisamment solide pour maintenir le masque barrière en place de façon à éviter un serrage excessif et un inconfort durant son porter. Le jeu de brides peut entourer la tête ou les oreilles de l’utilisateur. Il peut être réalisé au moyen d’un élastique ou d’un lien en étoffe type biais ou autre (...)"

Personnellement, j'ai dit NON aux élastiques derrières les oreilles !! Il faut un élastique doux, pas trop large, pas trop rigide, c'est compliqué à ajuster si la longueur n'est pas adaptée pour son visage... Bref, au mieux ça n'est pas agréable, au pire ça fait mal. Alors oui, c'est la solution qui utilise la plus petite longueur de brides, mais ça n'en vaut pas la peine selon moi... et puis il y a d'autres solutions.

Cependant, si vous avez déjà fait 200 masques avec élastiques derrière les oreilles, ou bien si vous les portez et en souffrez justement, voici 2 idées que j'ai trouvées très bonnes (vu sur facebook). Tuto pour le bandeau.

>> Moi, je préfère les brides qui passent derrière la tête.

1ère option : les élastiques

Les + : Le masque est rapidement mis en place et il tient bien sur le visage si la longueur des élastiques est bonne (on peut faire un petit noeud pour les raccourcir si besoin)

Les - : Si l'élastique est trop court ou trop rigide, il peut faire mal à la tête à la longue / Les élastiques résistent mal aux lavages à 60° que nécessitent les masques, donc ils vont finir par s'abîmer et perdre leur élasticité qui faisait tout leur intérêt / On a du mal à en trouver en ce moment, même s'il y a des astuces (ex : rayon mercerie des grandes surfaces, jeu de l'élastique au rayon jouets, récup d'élastiques sur des anciens vêtements ou draps-housses, bretelles de soutien-gorge).

Longueur : 35cm (selon guide AFNOR)

2ème option : les liens à nouer

Les + : C'est le porteur du masque qui règle la longueur des brides et non la personne qui l'a confectionné, donc les brides s'adaptent à toutes les têtes / On peut utiliser des liens de toutes sortes : ruban coton (pas en satin par contre, ça glisse !), biais, trapilho, et les variantes en récup : lacets, bandes de coton surjetées, bandes de jersey découpées dans de vieux t-shirts... soyez imaginatifs !

Les - : Il faut des morceaux plus longs que les élastiques.

Longueur : 35cm libres (Je trouve un peu juste les 30cm du guide AFNOR et Cahier des Charges IFTH)

A l'heure actuelle, je n'ai pas arrêté mon choix sur l'une ou l'autre de ces options. J'ai prévu de faire des essais ce week-end sur la position des brides selon leur type. Je reviendrai vous faire mes retours ici dès que possible.

Edit du 20/04/20 après essais :

Avec ce modèle de masque, je trouve que la position la plus couvrante est celle avec les attaches croisées derrière la tête. Lorsqu'elles sont parallèles, cela ne plaque pas bien sous le menton. Et la longueur de la bride du bas n'y change rien (dans la 2e colonne, j'ai fait un noeud à l'élastique derrière le cou, une fois le masque en place). Les infos du guide AFNOR sont contradictoires : il est stipulé "passer les élastiques ou les liens en étoffe du jeu de brides derrière la tête, de part et d’autre des oreilles, sans les croiser", mais sur la photo, le modèle a des élastiques croisés... Si vous avez des détails sur la question, ça m'intéresse !

Elastiques ou liens à nouer?

Pas de différence au niveau du porter. Je dirais qu'avec des élastiques, le masque est mis plus facilement et plus rapidement ; mais les élastiques vont s'abimer au lavage. Pour les liens à nouer, j'ai opté pour du jersey (trapilho) : plus rapide à coudre qu'un biais en coton car pas de risque qu'il s'éfiloche, et qui tient mieux en place car un peu élastique. Donc, je dirais : élastiques pour une utilisation ponctuelle (+pratique), et liens jersey pour une utilisation régulière (+durable).

6/ Quelles finitions ?

Le guide AFNOR donne un mode opératoire pour coudre les masques, mais avec leurs propres termes, pas toujours très explicites (vous en avez vu souvent des tutos où il faut "glacer le composite multicouches"?). Alors plusieurs blogueuses couture l'ont adapté en tuto sous une forme à laquelle nous sommes plus habitués. Pour en avoir vu plusieurs, je vous conseille celui qui est le plus proche du mode opératoire donné par l'AFNOR et c'est celui de ... roulement de tambour ... l'Atelier des Gourdes des bien sûr !! Elle a fait un pas à pas avec photos et une vidéo.

Celui de Bibicraft est très bien aussi, en pas à pas avec photos.

En résumé : Surfilage des tissus envers contre envers, tout autour. Couture du rentré haut et du rentré bas en insérant les brides. Couture des côtés pour maintenir le pli plat. C'est tout, c'est fini.

Avant de lire l'article de l'Atelier des Gourdes, et comme d'autres blogueuses, moi aussi j'ai été tentée de modifier le montage pour améliorer l'esthétique du masque : faire la couture sur l'envers, le retourner et refermer avec une couture invisible à la main... Mais en plus de son tuto très lisible, son article a eu un réel impact sur moi, pour ce qu'elle dit des finitions... Passage choisis : "Alors oui.. bon.. il est moins beau, il fait moins “fini” avec ses surpiqures apparentes, mais tout le monde aura compris que l’heure n’est pas à l’esthétique. Bonne nouvelle, il est super rapide à coudre." "Mais... il est moche !! Oui, c’est comme un gilet jaune. Comme disait Karl, c’est “moche, ça ne va avec rien, mais ça peut vous sauver la vie”.

J'adhère complètement. Surtout quand je repense au temps passé sur les qqs masques coques réalisés le we dernier et de la réflexion que je m'étais faite "à ce rythme là, je ne vais pas pouvoir en faire beaucoup...". En plus, je trouve que le choix d'un beau tissu extérieur a plus d'impact que la qualité des finitions.

Alors tout dépend de pourquoi vous cousez des masques, et de combien vous en faites : si c'est en toute petite quantité (1 pour aller faire vos courses et 1 pour montrer la voisine comme vous savez bien coudre) faites la finition que vous voulez (hors des recommandations du guide AFNOR cependant), mais si vous voulez en faire plus :

>> Finitions au plus simple pour gagner du temps

Questions subsidiaires :

Et les masques pour enfants?

Je vous renvoie encore une fois à l'Atelier des Gourdes, qui nous dit ceci : "(...) sachez, pour en avoir discuté avec une équipe de l’AFNOR, que cette pratique est inefficace, voire dangereuse. Cela pour deux raisons : 1. le bénéfice pour l’enfant est nul. 2. l’enfant peut même être mis en danger : s’il respire mal, il mettra plus de temps à s’en rendre compte et vous le dire. Selon sa composition, et son entretien, le masque présente des risques de toxicité et d’asthme grave. (...) Voilà l’état des connaissances à ce jour. Cela évoluera peut-être."

Et en effet, dans la 1ère mise à jour du guide de l'AFNOR, version 1.10, un modèle pour les enfants de + de 7ans est proposé. Le carré du patron est réduit de 20cm à 17cm. Cependant, cela ne veut pas dire qu'un enfant peut porter un masque sans risque. L'Atelier des Gourdes en parle dans un article dédié : ici.

>> Pas de règle générale : le masque doit être de taille adaptée à la tête de l'enfant et il doit respirer avec sans encombre

Et les visières / écrans faciaux ?

D'après le dossier sur les risques biologiques (pas spécifiquement le Covid-19) de l'INRS (Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles) : "Les visières ou écrans faciaux ne sont pas des équipements de protection respiratoire mais des équipements de protection des yeux et du visage. Ils répondent à la norme EN 166 "Protection individuelle de l'œil - Spécifications". S’ils peuvent protéger les porteurs des grosses gouttelettes émises immédiatement après une toux par une personne à proximité et face à l’écran, ils ne permettent pas de protéger des particules restant en suspension. (...) Dans les autres secteurs (qu'en milieu de soins), les écrans faciaux ne peuvent être utilisés qu’en complément des mesures collectives, organisationnelles et d’hygiène mises en œuvre permettant d’assurer la santé et la sécurité des salariés ; les entreprises devront évaluer si la mise à disposition de ces écrans est adaptée aux risques résiduels encourus aux postes de travail. Il convient alors d’en nettoyer les deux faces régulièrement et d’éviter de porter les mains au niveau du visage sous la visière."

>> Ne remplacent pas les masques

Je souhaite réaliser des masques, à qui les donner ?

J'imagine que chacun a son idée : à ses voisins, aux commerçants du coin, aux aides à domicile, EHPAD... en passant par des groupes facebook...

Pour information, l'AFNOR a créé une plateforme solidaire pour mettre en lien ceux qui réalisent des masques (selon leur guide) et ceux qui en demandent. Cela fonctionne par géolocalisation, sur le territoire français (métropole et outre-mer). Les masques doivent être mis à disposition gratuitement ou à prix coûtant. Si cela vous intéresse, vous pouvez vous inscrire sur la plateforme, en précisant votre capacité de production par semaine (1 à 10, 11 à 20, 21 à 50...).

Je vous laisse, je vais découper des carrés ...

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RÉCAP' :

Modèle AFNOR à plis

2 épaisseurs de tissu : 100% coton, trame serrée, épaisseur moyenne

Sans filtre

Barrette nasale amovible (en option)

Attaches derrière la tête pour le confort : Élastiques + pratiques / Liens à nouer + durables

Finitions au plus simple pour gagner du temps

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LIENS :

Mon précédent article